La nouvelle officielle est tombée hier soir :
Blizzard supprime purement et simplement l'hôtel des ventes (or et argent réel) de Diablo 3, à compter du 18 mars 2014, probablement en même temps que la sortie du très attendu add-on
Reaper of Souls.
C'est, de mon point de vue, une très très bonne nouvelle et un revirement inattendu mais pertinent de la part de Blizzard.
La version PS3 de D3 vient de sortir et comprend quelques modifications qui annonçaient la couleur : pas d'hôtel des ventes et un système de loot amélioré, pour compenser.
Cet ajustement, aussi mineur parait il, est en fait la pierre fondamentale du jeu, basé entièrement sur le loot.
D3, dans sa version d'origine, est pour moi un échec de gamedesign sacrifié sur l'autel (l'hôtel) du profit. Le système de loot castré à l’extrême pour favoriser les ventes massives sur l'HV et profiter d'une manne d'argent réel ont très fortement amoindri l'interet même du jeu à long terme.
Autant il était réussi sur le plan purement graphique/animation, autant son système est une régression aberrante des mécaniques pourtant bien huilées de D2.
Blizzard à mis du temps à le comprendre, et à trouver une solution élégante (tout en s'en mettant plein les fouilles par la même occasion), mais l'arrivée de l'add-on avec sa pléthore de nouvelles features, toutes plus alléchantes les unes que les autres, plus le loot 2.0 repris de la version console, et la mise à mort sans demi-mesure de l'HV, annonce un renouveau, une renaissance du jeu qui est quasiment réincarné en D3 2.0.
Rassurez vous il sera toujours possible d'échanger des objets entre joueurs, "à la main".
Autant j'ai abandonné rapidement le jeu d'origine, dégouté par la tournure absurde de son gameplay transformé en farm de tunes pour acheter ses objets en boutique, autant j'ai hâte de retrouver le vrai Diablo, tel qu'il était avant, et tel qu'il semble redevenir.
Donc merci à Blizzard pour revenir sur sa grossière erreur et rez une licence qui méritait mieux que ça.
Pour ma part, rendez vous en mars pour dépoussiérer mon compte